
Le célèbre artiste marocain Achraf Baznani accuse l’équipe créative du prochain film d’horreur, Heretic, d’avoir copié son œuvre originale. Selon lui, l’affiche officielle du film présente des ressemblances troublantes avec son propre travail, soulevant des interrogations sur le respect des droits d’auteur et l’éthique artistique.
Dès sa publication, l’affiche du film a provoqué l’indignation de nombreux amateurs d’art et de professionnels du milieu. L’image, représentant une créature démoniaque aux yeux rouges perçants, rappelle de manière frappante le style de Baznani.
Reconnu pour son approche artistique unique et ses techniques innovantes, l’artiste a partagé sur les réseaux sociaux des comparaisons entre ses créations et l’affiche du film. Les similitudes sont frappantes : les deux œuvres mettent en avant un personnage central à l’apparence inquiétante et surnaturelle, avec une utilisation de couleurs presque identique.
La question qui se pose est de savoir si les concepteurs de l’affiche se sont simplement inspirés du travail de Baznani ou s’ils ont franchi la limite du plagiat. La réponse dépendra des détails spécifiques de l’œuvre et de la manière dont les éléments ont été repris.
Achraf Baznani a exprimé son mécontentement et sa déception face à ce qu’il considère comme une appropriation de son travail. « C’est décourageant de voir mon art, auquel j’ai consacré tout mon cœur et mon âme, utilisé sans crédit ni autorisation », a-t-il déclaré. « Cela ne porte pas seulement atteinte à mes efforts créatifs, mais c’est aussi un manque de respect pour les heures innombrables que j’ai passées à développer mon style artistique. »
Le plagiat dans l’industrie cinématographique peut avoir des répercussions graves. Il peut entacher la réputation des réalisateurs, du studio, voire du film lui-même. De plus, il risque de décourager les jeunes artistes de poursuivre leur passion, par crainte que leurs créations ne soient volées ou exploitées sans leur consentement.